Le ministre Van Peteghem lance un large dialogue au Parlement sur la réforme fiscale
Le ministre des Finances, Vincent Van Peteghem, se rend aujourd'hui à la Commission des Finances du Parlement fédéral pour un premier échange de vues sur la vaste réforme fiscale prévue. Le ministre donne à tous les groupes politiques élus la possibilité de partager des visions au-delà des clivages politiques. L'échange de vues est également le point de départ d'un large dialogue social auquel participent activement les organisations, les associations, les groupes d'intérêt et les citoyens pour discuter de l'avenir de notre fiscalité.
« Le travail d'étude pour la réforme fiscale plus large bat son plein. Mais avant de travailler sur un plan, je pense qu'il est important d'engager un dialogue aussi large que possible. Car cette réforme doit aller au-delà de la législature actuelle et préparer notre pays à l'avenir. Nous devons réfléchir sérieusement et fondamentalement à l'avenir de notre fiscalité, sans tabous. »
Vincent Van Peteghem, Vice-Premier ministre et ministre des Finances
Comme convenu dans l'accord de gouvernement, ce gouvernement veut travailler sur une réforme fiscale plus large, une réforme que le ministre des finances Van Peteghem s’attache à mener à bien. Notre système fiscal belge se caractérise par de nombreuses exceptions, des régimes d’exonération et des différences de traitement au sein des différents domaines fiscaux. Le système doit être simple, clair et équitable. C'est pour cette raison que ce gouvernement souhaite mettre en œuvre une réforme fiscale plus large.
Compte tenu de l'orientation définie dans l'accord de gouvernement, le ministre Van Peteghem traitera des trois grands domaines traditionnels que sont la fiscalité du travail, la fiscalité patrimoniale et la fiscalité de la consommation. Toutefois, il va sans dire qu'une attention particulière sera accordée au soutien de nos familles et, par conséquent, à la fiscalité familiale, à l'encouragement de l'esprit d'entreprise et à la stimulation des investissements, à la problématique de la pauvreté et à l'imposition des revenus de remplacement, ainsi qu'à la réalisation de nos ambitions climatiques grâce à une fiscalité durable.
Bien entendu, nous ne partons pas d'une feuille blanche. Dans le passé, diverses initiatives ont déjà été prises qui constituent une source d'inspiration utile pour l'élaboration d'un projet de réforme fiscale. Le Conseil Supérieur des Finances a déjà réalisé une étude qui a donné lieu à un avis circonstancié en la matière. En outre, nous pouvons également compter et nous appuyer sur diverses recommandations internationales émanant d'institutions telles que l'OCDE et le FMI.
Mais le ministre Van Peteghem veut aussi tirer beaucoup d'inspiration des semaines et des mois à venir. C'est pourquoi l'échange de vues au Parlement est aussi le signal de départ d'un large dialogue social auquel participent activement les organisations, les associations, les groupes d'intérêt et les citoyens pour discuter de l'avenir de notre fiscalité.
Cette réforme devrait rendre le système fiscal plus simple, plus équitable, plus moderne et plus neutre. Une réforme fondamentale est l'ambition et le but ultime. Fondamentale, mais pas irréfléchie. Car la mise en œuvre de la réforme ne peut évidemment pas se faire du jour au lendemain. Afin de donner à chacun une sécurité juridique et un temps de préparation suffisants, le déploiement final se fera par étapes.
« La complexité de notre système fiscal a été créée en procédant sans cesse à des ajustements partiels. Une déduction ici, une taxe supplémentaire là. Je veux éviter autant que possible de poursuivre cette approche. Nous devons réformer de manière cohérente. Une réforme profonde pourrait constituer un levier fort pour les différents engagements de ce gouvernement. Mais aussi et surtout parce que je suis convaincu qu'il est urgent de réformer pour donner de l'oxygène à nos familles et à nos entrepreneurs pour les décennies à venir. »
Vincent Van Peteghem, Vice-Premier ministre et ministre des Finances