Le ministre Van Peteghem présente un cadre pour accélérer et augmenter les investissements dans la Défense de manière responsable

Le vice-premier ministre et ministre du Budget, Vincent Van Peteghem, présente un cadre de 17,2 milliards d'euros qui permettra d'investir davantage et plus rapidement dans la Défense. Le plan permet de consacrer 2 % du PIB belge aux dépenses de défense d'ici cet été et de faire plus que ce qui a été convenu dans l'accord de gouvernement à long terme. Le ministre souligne toutefois que chaque investissement supplémentaire devra être compensé afin de ne pas compliquer davantage le défi budgétaire.

« Le contexte international évolue à une vitesse fulgurante et nous oblige à nous adapter rapidement. En présentant aujourd'hui un plan réaliste et calculé, nous nous assurons de pouvoir non seulement remplir plus rapidement nos obligations envers l'OTAN, mais aussi investir davantage dans la Défense à long terme. En attendant, nous maintiendrons également le contrôle de notre budget. C'est la seule façon de garantir notre sécurité et notre prospérité à long terme. »

Vincent Van Peteghem, Vice-premier ministre et ministre du Budget, chargé de la Simplification administrative

L'accord de gouvernement est ambitieux en matière de dépenses de défense, avec une trajectoire de croissance vers 2 % du PIB en 2029. Mais compte tenu de l'évolution rapide du contexte international, notre pays doit passer plus rapidement à la vitesse supérieure.

Le ministre du Budget, Vincent Van Peteghem, s'est mis au travail avec les nouveaux éléments pour s'assurer que notre pays puisse à la fois accélérer d'ici l'été et faire plus à long terme d'une manière responsable sur le plan budgétaire. Le ministre fonde son approche sur trois principes directeurs.

  1. Nous prévoyons un paquet d'investissement garanti par le Budget de 17,2 milliards d'euros qui pourra être consacré à la défense pendant la période 2025-2029, la période de la clause dérogatoire. Cela nous permettra de respecter la norme des 2 % d'ici l'été et d'investir non seulement plus rapidement, mais aussi davantage dans la défense à long terme.

  2. Nous veillerons à ce que les dossiers de la défense soient traités rapidement et efficacement. Une ‘fast lane’ sera mise en place à cet effet au sein du Budget pour les dossiers de la défense.

  3. Nous compenserons la totalité de ce montant d'ici 2029, afin qu'il n'affecte pas notre dette. Nous le ferons grâce à un effort supplémentaire, des compensations de dette par la vente de participations de l'État, aux recettes attendues de l'impôt des sociétés sur les bénéfices des avoirs gelés et à une demande adressée aux entités fédérées pour qu'elles contribuent également à notre défi commun en matière de sécurité.

    Les dépenses supplémentaires doivent toujours être financées à terme et pèsent tôt ou tard sur les finances publiques. Compte tenu de notre niveau d'endettement élevé et de l'évolution des taux d'intérêt, l'impact budgétaire doit être neutralisé.

    La clause dérogatoire nous offre toutefois la possibilité d'étaler ces compensations dans le temps, de sorte que notre horizon est fixé à 2029. Un cycle d'investissement connaît des hauts et des bas, c'est pourquoi une perspective pluriannuelle est beaucoup plus réaliste.